Installer Redhat 4.x Linux
Chiquito
 
 
 

Avertissement:

Ce texte n'a pas pour vocation d'être complet mais de vous aider lors de votre première installation en vous expliquant les grandes lignes de cette opération . J'ose espérer tout du moins qu'il saura vous satisfaire.
 
 
 

1. Qu'est ce que c'est ?

C'est un système d'exploitation tel Windows 95 , mais à la différence, ce dernier il est multitâche et ne coûte absolument rien , si ce n'est le prix du CD-ROM ou de la connexion internet . Il est conçu par des centaines de programmateurs au travers le monde et nul ne touche de salaire pour ce qu'il fait . Le premier d'entre eux s'appelait ( et s'appelle toujours ) Linus Tornvald , son idée était d'améliorer MINIX , le premier sous produit de UNIX pour PC . Je pense que c'est une assez bonne réussite mais chacun son avis ... . Son idée fut reprise et nombreuses sont les entreprises de micro à avoir développé leur propre Linux (Caldera , Redhat inc. , ect... ). Malheureusement Windows a gardé le haut du pavé grâce à sa simplicité d'utilisation et seuls les softs Windows sont distribués au grand public (Grimoire par exemple ne tourne que sous Windows) ; ce qui est bien dommage car les programmes Linux sont pour la plupart des GPL ( general public licence ) ; en gros : ils sont gratuits !. Je tenais à préciser quand même que Bill Gates n'utilise pas Windows comme système d'exploitation mais bien Linux .Il connaît la qualité de ses produits !.

 
 

2. Pourquoi se l'installer ?

 

 

3. De quelle configuration matérielle ai-je besoin ?

Il nécessite au moins un 386 (Cyrix et K6 sont aussi supporté) ; à peu près 316M de disque dur libre ; 4M de RAM minimum mais 8M serait plus que souhaitable ; une carte vidéo supérieure ou égale aux bonnes vieilles Hercules (celui qui rit quand on l'enc... ; Hem..) serait on ne peut mieux ,un lecteur de CD-ROM 2x IDE devrais faire l'affaire en cas d'install local . Attention certaines cartes mères ne sont pas supportées !

 
 

4. Alors comment ça se passe ?

ATTENTION ! vous pouvez installer Linux seul sur votre PC , mais je vous conseillerai tout de même de garder une partition Dos car comme je l'ai fait remarquer plus tôt, les softs pour Microsoft sont les plus répandus.

Il va falloir repartitionner votre disque en y ajoutant une swap et une native Linux ,soit deux partitions ; il se pose donc un problème pour les personnes en possession de plus de deux ou celles ne possédant plus de place libre . Au cas où il s'agirait d'un manque de place sur le disque et si vous ne possédez pas la version de Windows95 "4.00.950" vous pouvez utiliser FIPS , un utilitaire de partitionnement de disque non destructif . Ne l'ayant pas utilisé moi-même ( je possède la 4.00.950 ), je me permettrai de faire la traduction du Quickstart guide 3.1.

Utiliser FIPS :

  1. Copiez fips.exe sur votre disque C: ,dans le répertoire C:\Windows ou C:\Dos.
  2. Créez une disquette de boot Dos ou Windows et placez y RESTORRB.EXE qui est localisé dans le répertoire FIPS du CD-ROM.
  3. Lancez scandisk et defrag ( inclus dans les DOS 6.x et plus ), ceci aura pour effet de regrouper l'espace libre à la fin du disque et ainsi permettre à FIPS de travailler;
  4. Assurez vous que vous êtes en mode DOS , utilisateurs de Windaube ,euh ... Windows 95 , souvenez-vous que vous pouvez lancer ce mode depuis le menu arrêter.
  5. Tapez "FIPS" , un message d'introduction va apparaître avec le choix du disque à raccourcir , la plupart des gens choisissent la partition "1".
  6. Après confirmation que vous désirez continuer , vous serez invités à créer une disquette de boot pour relancer la machine et restaurer la partition si besoin est.
  7. FIPS va vous demander si tout l'espace libre peut être utilisé pour la nouvelle partition . Si vous dites "non" , utilisez les flèches haut/bas pour ajuster la place allouée . Tapez sur ENTREE pour continuer . Si la taille de votre création vous convient ,choisissez "c" pour continuer , sinon "r" pour rééditer.
  8. Votre dernière chance de quitter sans modification vous est donnée , sinon écrivez-la définitivement !
  9. Ceci fait , rebootez l'ordinateur .
  10. De retour sur Dos , lancez fdisk pour détruire la nouvelle partition (vous comprendrez plus tard .)
J'ai essayé de rester le plus proche possible du texte original en accommodant la langue de William à ma sauce. Je pense que ceci est une assez bonne traduction ( bien qu'infidèle sur sa forme , mais pas sur son contenu ).

Si vous n'avez pas la "chance" de posséder une autre version de Windows ,si vous avez plus de deux partitions , vous allez devoir utiliser une méthode "à l'ancienne" : Fdisk !.

Utiliser Fdisk

Avant toute chose, vérifiez bien que vous possédez tous vos drivers, mais surtout ceux de votre lecteur de CD-ROM et de carte vidéo, car le partitionnement entraîne une perte totale de vos données (bien qu'il existe quelques rares utilitaires qui permettent de les récupérer. ), pensez donc à récupérer toutes les informations intéressantes de votre disque et créez une disquette de boot, avec format.com. Rebootez votre machine en redémarrant en mode Dos. Tapez FDISK. Si vous possédez un disque de plus de 512 M et le DOS 7, votre bel écran va se remplir d'un texte disant en gros "Si vous le désirez, je peux lancer un utilitaire spécial pour les gros disques dur." Je vous conseille de dire non , en effet comme il est indiqué dans le texte, les partitions créées avec cet utilitaire ne peuvent être lues que par Windows, ce qui est complètement idiot à mon humble avis. Ceci fait, les quatre choix suivants vont apparaître à l'écran:

  1. Création d'une partition DOS ou d'un lecteur logique DOS.
  2. Activation d'une partition.
  3. Suppression d'une partition ou d'un lecteur logique DOS.
  4. Affichage d'information sur la partition.
Si cela vous amuse, allez en 4, histoire d'admirer votre partition avant.

Exemple de partition avant :
Partition
Etat
Type
Nom du volume
Mo
Système
Utilisation
C: 1
A
PRI - DOS
CLEMENTINE
1150
FAT16
100%
 
 

* Détruire une partition

Un nouveau choix se présente à vous :

  1. Effacer la partition principale DOS.
  2. Effacer la partition étendue DOS.
  3. Effacer le ou les lecteur(s) logique(s) de la partition étendue.
  4. Suppression d'une partition non-DOS.
Dans la plupart des cas, ce sera la proposition 1 qui nous intéressera, mais sachez que le procédé est le même pour toutes les suppressions. Vous verrez apparaître la description des différentes partitions en présence, dans l'exemple précédent le choix sera aisé, la 1 s'impose . Appuyez sur entrée pour confirmer.

 

* Créer une partition

Retournez sur l'invite fdisk ( avec les quatre premiers choix ), et, oh puis tiens !, allons en 1 pour créer une nouvelle partition ; puis de nouveau 1 pour en créer une DOS primaire. Dites NON à la demande de lui allouer tout l'espace libre (sauf si vous avez changé d'avis ; mais ce serait un peu tard.), indiquez ensuite l'espace que vous lui donnez , soit en pourcentage ou en Mega-octets (n'oubliez pas : 16 M de swap et entre 200 et 300 M de native , d'où une simple soustraction avec l'espace du disque). Déclarez-la ensuite en tant que principale dans le choix deux du menu fdisk, suivez les instructions à l'écran et cela ira très vite.

Rebootez avec la disquette que je vous avais demandée de créer précédemment puis formatez cette nouvelle partition pour finir ; si vous arrivez à récupérer des données sur votre disque ; je mange "la bible de l'utilisateur PC" avec un sceau de mayonnaise ! . Réinstaller votre ancien système ( probablement un vague produit débilosoft . ) tout d'abord . Si vous possédez Windows et n'arrivez pas à le réinstaller ABANDONNEZ TOUT DE SUITE L'IDEE DE VOUS METTRE LINUX !!! bien qu'il ne soit pas compliqué en soit ( enfin pas trop ) mais l'est tout de même plus que ce dernier . Enfin la phase finale : LINUX!
 

Installer Linux (enfin !)
 
 

* Lancer

Vous devez probablement posséder un CD-ROM (tout du moins pour amorcer l'install). Contrairement à d'autres install de système, il vous propose deux moyens d'y parvenir. L'une par disquette (à l'ancienne, ce que je préfère) ou par l'AUTOBOOT, un moyen ingénieux et sans prise de tête ; mais gare au plantage car vous n'aurez plus rien pour redémarrer le cas échéant ! Commençons par le plus simple : l'autoboot. Allez sous DOS (comme pour le partitionnement.) et allez sous le lecteur de CD-ROM, puis dans \DOSUTILS, une fois en place, tapez AUTOBOOT puis c'est parti ! Vous pouvez sauter la partie sur la création de la disquette, sinon procédez comme suit : allez également dans DOSUTILS mais tapez RAWRITE, un petit message va s'afficher :

Enter disk image source file name:

Donnez lui l'adresse du fichier qu'il cherche ; soit:

Evidemment si votre lecteur de CD-ROM n'est pas en D, spécifiez lui sa lettre actuelle. Rebootez avec la disquette système ainsi faite puis appuyez sur entrée au menu de démarrage.
 
 

* La présentation

En guise de bienvenue LINUX vous demande si vous utilisez un moniteur couleur et je suppose que cela doit être oui ; sinon utilisez la touche TAB pour changer de choix (cela sera vrai tout du long de l'installation). La page suivante donnera l'adresse web de REDHAT INC. pour avoir toutes les updates (son adresse est http://www.redhat.com). Quelques menues questions vont suivre telle celle d'où vous installez, pour plus de praticitée et par ce que je n'est jamais eu l'occasion d'en faire d'un autre type ; on traitera de l'install par CD-ROM. Choisissez le type de ce dernier (le plus couramment cela sera IDE). Sélectionnez ensuite le bouton EDIT dans la page suivante pour lancer le fdisk LINUX.
 
 

*Créer des partitions LINUX

Sachez que ceci est la partie la plus délicate qui cause le plus d'abandon dans l'installation de LINUX ; non pas que cela soit difficile mais on ne peut que se tromper ou presque sans aide extérieure. La ligne suivante va apparaître à l'écran :

Command (m for help) :

Faites ce qu'il vous est demandé, soit m pour afficher la liste suivante :
 

Tapez n pour lancer la création d'une nouvelle partition , et nous allons débuter par la swap avec ( ou sans ) votre permission . Il doit s'afficher ce qui suit:

Command action:

Appuyez sur p+entrée, puis le numéro de la partition (celui qui suit la dernière), soit pour notre exemple le 2, indiquez ensuite le numéro du DERNIER CYLINDRE DISPONIBLE, sinon ça fait brouillon et vous perdez de la place pour rien. Tapez ensuite le nombre de Mega-octet que vous lui concédez, soit 16M , inscrivez donc en toute simplicité +16M. Ceci fait et de retour à la ligne "command (m for help) : " tapez p. Vous pourrez remarquer que le type de partition n'est pas le bon car la partition est par défaut une native LINUX, il faut donc changer son ID en faisant t, puis le numéro de la partition à changer (2 dans l'exemple) ; pour parachever le tout, au numéro faites le 82. Refaites une vérification et comme par miracle la native c'est transformée en swap . Le procédé sera semblable pour la native ; soit n pour lancer l'ajout de la partition, p pour une primaire, 3 (ou 4) pour son numéro, son premier cylindre (qui est le premier disponible), et je vous conseille de d'indiquer le dernier cylindre disponible à la demande du dernier cylindre. Faites une énième vérification pour s'assurer que la modification est valable, puis faites w pour valider vos choix et quitter fdisk LINUX (ou alors tapez q pour quitter sans rien faire.).

exemple de partition après:
Partition
Etat
Type
Nom du volume
Mo
Systeme
Utilisation
C: 1
A
PRI - DOS
CLEMENTINE
902
FAT16
78%
2
NON - DOS
18
2%
3
NON - DOS
232
20%
 

Maintenant vous pouvez être fier de vous car la partie la plus dure vient d'être passée ! bien qu' il vous restera quand même la compréhension de ce système, mais c'est une autre histoire...
 
 

*Les choix LINUX

En effet, contrairement aux produits Microsof, LINUX ne vous impose rien de standard pour son installation. Il vous offre une liste de composant au choix suivant l'utilisateur (programmeur ; joueur ; internaute ; écrivain ; ect ... ). D'une version à une autre les choix sont différents, certains étant rajoutés et d'autre retirés, je vous conseille les choix suivants car ils sont commun d'une version à l'autre et se révèlent utile dans la plupart des cas :

Je pense qu'avec ceci vous devriez avoir un Linux en état de marche. Souvenez-vous que les sélections se font à l'aide de la barre espace et la navigation entre les différents éléments se fait à l'aide de la touche TAB . Vous avez dû remarquer que vous pouviez personnaliser votre sélection avec INDIVIDUAL PACKAGE. Je vous conseille cependant de ne pas la choisir, vous ne connaissez sans nul doute pas ce qu'il vous faudra prendre.
 
 

*Configurer

La partie qui suit concerne la config. de votre machine pour le X, la config. de Lilo (LInux LOader pour les anglophiles, Lanceur de LInux pour les anglophObes).

Config du X : Les choix seront assez simples : avez-vous une souri , laquelle ? Quelle est votre carte vidéo ? quel moniteur possédez vous ? etc, etc...  La question vraiment importante est le lancement du X probeonly car si celui-ci avoue son échec, il vous faudra refaire toute la config à partir de la ligne de commande LINUX. Cela est très facile : tapez xf86config, ce qui lance le programme vous offrant les mêmes choix que lors de l'install, mais à la différence de ce dernier, il ne vous faudra pas lancer le x-probeonly pour éviter le replantage. A part cela je ne vois rien qui ne puisse être insurmontable.

Config de Lilo : ce boot n'est pas un boot ordinaire ; il permet en effet de lancer différents systèmes indifféremment. Son truc ? Il s'installe en tant que master boot, ce qui le fait passer en priorité et suivant vos choix il lance ces confrères correspondants. Dans le désordre, il vous demandera où vous désirez l'installer (en master boot ou sur une disquette. Le premier choix me semble le plus judicieux, mais à chacun son opinion... ). Il désirera savoir aussi avec quels noms vous voulez pouvoir avoir accès à vos différents systèmes (les noms par défaut sont plus faciles à retenir ( exemple : DOS et LINUX ) mais là encore je ne désire pas m'imposer).

Password : Le mot de passe, vous devrez le taper deux fois, histoire d'être sûr de ne pas faire d'erreur auquel cas vous seriez dans la m.... . Notez le quelque part sinon si vous l'oubliez vous ne pourrez lancer LINUX ( j'ai déjà tout essayé : corruption , chantage , et bien d'autre choses encore , pourtant il n'a pas bronché . ).
 

*Le premier lancement

Fébrile, vous verrez apparaître les lignes défiler sous vos yeux, sans nul doute les quelques secondes du lancement paraîtront des siècles, mais peu importe le résultat sera au bout  Et surprise LINUX vous pose une question :

Local host login :

Je dois avouer que cette phrase me laissa quelques temps perplexe, jusqu'à ce que l'illumination me vint lors d'un repas, entre une entrée de céleris râpés et une côte de boeuf. C'était évidement ROOT le mot anglais pour racine ! Mais comme LINUX est un système multiutilisateur (un PC pour 36 personnes , ce sont les écossais qui ont inventé ce principe) il cherchera aussi à savoir quel est votre password . Au cas où vous l'auriez oublié et que vous ne l'auriez inscrit nulle part, je ne peuX plus rien pour vous. Sinon vous possédez désormais un système opérationnel .

Désormais une grave question se pose à vous : comment ça marche ?
 

Chiquito